Psychosomatique M,  Psychosomatique S

Syndrome de Ménière.

Syndrome de Ménière.

Selon le dictionnaire des codes biologiques des maladies de l’asbl Téligaté :

Syn : vertige de Ménière, oticodynie, labyrinthose vasomotrice, surdité apoplectiforme, vertige auriculaire, vertige labyrinthique.

LO : « Me nier » – « Mène hier » (C.M.)

DEFINITION : atteinte de l’oreille interne – Accès brusque de vertiges de nature rotatoire, accompagnés de bourdonnements d’oreille, acouphènes de tonalité grave, sensation de plénitude de l’oreille et baisse de l’acuité auditive prédominant sur les fréquences graves au début – évoluant par crises, séparés par des intervalles de calme plus ou moins complets. Attribué à des troubles vasculaires avec une hypertension du liquide labyrinthique → les fibres nerveuses qui tapissent l’intérieur des canaux du labyrinthe ne parviennent plus à interpréter correctement les signaux qu’elles reçoivent → une intense sensation de vertige disparaissant quand la pression dans l’oreille interne baisse ou redevient normale.

CONFLITS :

Qu’est-ce que je ne supporte pas d’entendre ? (oreille interne) – Conflit central, cervelet 

→ Conflit de position dans la vie – Peur pour l’avenir, « cela me donne le vertige ». (C.S.)

Vertige (atteinte du limaçon) : Je tourne en rond (limaçon) et je ne sais pas comment m’en sortir. (C.S.)

Hypoacousie (oreille interne) : Mon territoire est envahi et j’ai peur de le perdre, sans issue (C.S.)

Acouphène : Je suis confronté à une séparation (licenciement, perte de position sociale) (C.S.)

Le diagnostic différentiel majeur peut être le neurinome de l’acoustique qui peut lui ressembler. Il y a plusieurs ménièriformes qui sont aussi à comparer dans l’étape du diagnostic différentiel. (C.S.)

Conflit de « prospérité de mes … hier ». (C.S.)

C.S. = Claude Sabbah

C.M. = Cécile Meis

Maladie de Ménière selon « La clef vers l’Autolibération » de Christiane Beerlandt :

  • Dureté d’oreille et acouphène progressifs.
  • Accès de vertige et de nausée.
  • Il semble que la Structure, la Forme ne peut plus « porter » le Contenu, que c’en est trop.
  • Cette personne a dû trop avaler, elle a dû trop porter ou assimiler (il peut s’agir du Travail, des Tâches, de la Matière qu’elle doit lire ou étudier, de l’information émotionnelle qu’elle assimile avec difficulté…).
  • Cela lui donne la nausée, maintenant son estomac réagit et résiste à tout ce qui s’offre encore et qui constitue « un excès ».
  • Elle ne veut plus voir ; elle ne veut plus entendre parler ; elle se ferme ; elle ferme les oreilles.
  • Maintenant elle veut vomir de toutes ses forces ce qu’avant elle a « avalé » en excès, comme une poubelle qui soudain se vide.
  • C’en est trop pour elle ; ça suffit maintenant : le vase déborde !
  • Pendant trop longtemps elle a fait violence à sa propre Structure, souvent elle s’est même forcée à « l’infléchir » vers les autres.
  • A vrai dire cette personne ne vit pas encore « au grand jour » de la Vie, ni d’elle-même : elle reste pour ainsi dire « tapie sous la terre, dans son trou »… et elle « rentrera » tout dans ce trou caché, mais elle n’ose pas sortir, elle n’ose pas se manifester vraiment dans la Vie, avec sa personnalité totale.
  • On pourrait définir psychologiquement cette situation comme « un emprisonnement du Je, choisi par lui-même » : il est derrière les barreaux et il regarde dehors, où il voit le Soleil brillant… et il peut jouir de la vie là-bas…, mais il n’y participe pas vraiment.
  • Quels que soient l’activité ou le travail qu’il entreprend : il n’ose pas « participer » pleinement à la vraie Vie. 
  • Il se tient à l’arrière-plan de la Vie.
  • Le Moi profond de cette personne, son Essence, et ses forces vitales, demandent à « émerger », à exister pleinement, comme un soleil qui perce à travers les nuages.
  • On peut comparer cette situation à une taupe, qui creuse ses galeries souterraines, et qui ensuite élève tout doucement un monticule de sable… 
  • Les forces vitales réprimées exercent une poussée et font monter le mont de sable de plus en plus…, mais toujours cette personne retient ses énergies… ; ses forces profondes réclament leur libération, leur appel devient de plus en plus fort, et elle continue à ne pas lever la tête au-dessus du sable, jusqu’au moment où… la poussée des énergies vitales devient si forte qu’elles surgissent et qu’elles envahissent (par ex. sous forme de nausée, de vertige, etc…).
  • C’en est trop pour elle.
  • Il est bien possible que selon toute apparence ce soient le monde autour d’elle, son travail, les tâches qu’elle a assumées, ou la confrontation avec les problèmes émotionnels dans son milieu, etc…, qui finalement pèsent trop sur elle.
  • Pourtant ce n’est que la Conséquence de la vraie cause sous-jacente : le fait qu’elle réprime ses propres énergies vitales, ses énergies spontanées, naturelles et puissantes.
  • Du fait qu’elle réprime la Vie en elle, son essence profonde (son « âme) lui transmettra régulièrement des signaux (c’est-à-dire des troubles physiques) qui sont nécessaires pour l’inciter à ne plus négliger ces forces vitales ! 
  • Mais si elle continue à négliger ces appels, si elle stagne dans cette phase, son essence profonde lui transmettra des signaux de plus en plus forts, autrement dit, des signaux corporels de plus en plus fâcheux… jusqu’à ce que le chaudron éclate (par ex. elle doit vomir : elle est écoeurée par sa propre personne, par son immobilité, son refus inconscient d’évoluer), jusqu’à ce que la taupinière soit crevée avec violence, avec une force volcanique : maintenant le Moi profond de cette personne la force violemment à entrer dans la vraie vie !
  • Si elle continue encore à réprimer ses forces vitales, si elle persiste à ne pas écouter ces signaux, que son essence profonde lui a envoyés depuis un bon bout de temps, … son ouïe diminuera.
  • L’oreille (ou les oreilles) traduit (traduisent) alors le fait qu’elle n’écoute pas les messages de son Je profond ; l’oreille lui signale qu’elle accumule et retient « l’eau de la vie » (épanchement dans l’oreille interne), au lieu de la laisser couler librement et pleinement.
  • Peut-être cette personne a-t-elle attiré d’autres personnes qui lui font comprendre ceci : « Il y a quelque chose qui cloche dans ton existence ; il faut que tu fasses des changements ! », mais elle ne les écoute pas, elle ferme ses oreilles, avec entêtement.
  • Peut-être que dans sa vie elle préfère continuer de suivre les vieilles habitudes, les devoirs, les traditions et les règles, alors qu’elle ne se rend pas compte qu’il faut faire un Nouveau Pas.
  • Il lui faut comprendre qu’à vrai dire elle n’a qu’un seul Devoir, qui passe avant tout : c’est de vivre par elle-même, comme un JE, à partir de son propre Centre Vigoureux.
  • Il faut qu’elle entre en contact avec son essence profonde, son âme intérieure ; désormais elle devra mettre sa personne au Centre de son existence, au lieu de se tenir au bord de la route, où elle s’incline devant une Autorité extérieure à elle.
  • Son cerveau est surchauffé, surchargé de pensées et d’informations.
  • Elle se bloque elle-même dans ses pensées.
  • Il faut qu’elle cesse de tout accumuler dans sa tête, qu’elle extériorise ses énergies, ses pensées, ses sentiments de colère ou de chagrin.
  • Il faut qu’elle parle, qu’elle entre énergiquement dans la vie, qu’elle ose s’affirmer !
  • Elle se mettra à vivre de son Intuition… au lieu de vouloir tout contrôler, de vouloir avoir prise sur tout avec sa raison, avec des vues étroites.
  • Elle doit se fier à son sentiment, être sincère avec elle-même, et cesser de faire des choses « parce que c’est ce qui se fait », désormais elle écoutera son Cœur.
  • Ainsi elle cessera de s’accabler elle-même, et elle ne sera plus surchargée.
  • Un sentiment d’Impuissance (je n’en peux plus, je suis dépassé) indique qu’elle prête trop attention à des choses qu’elle ferait mieux de laisser tomber, et qu’elle croit insuffisamment en ses possibilités d’envisager et d’organiser sa vie différemment.
  • Elle doit délimiter son territoire !
  • Elle ne peut pas laisser déterminer sa vie, comme un robot ou un zombi qui peut être « mis en marche » par les autres.
  • Maintenant il faut qu’elle CHOISISSE la Vie : cela veut dire qu’elle doit écouter son essence profonde, son moi vivant, qui lui dit ce qui est bon pour elle.
  • Elle prendra garde à ne pas placer des valeurs qui sont d’importance secondaire dans la vie (telles que l’argent, les choses matérielles, l’apparence, le prestige sociale, les prétendus devoirs…) AU-DESSUS DE LA VIE elle-même ; si elle le fait, cela revient à « tuer » la vie.
  • Elle devra regarder L’ESSENCE de la vie et de son être, et accorder sa vie avec cette essence.
  • Elle ne pourra pas avoir peur de faire de nouveaux pas ; elle ne peut pas avoir peur de VIVRE.
  • Elle doit abandonner la conviction profonde que la vie est un événement « stressant » et acquérir la conviction que le but de la vie est d’être heureux, de jouir des choses délicieuses.
  • Elle écoutera donc les signaux de son Moi profond et elle opérera des changements là où c’est nécessaire : ainsi les modes de comportement habituels changeront ; la façon de travailler se déroulera autrement ou un changement de travail s’annoncera.
  • Elle ne s’inclinera plus devant l’Autorité extérieure, devant les devoirs et les règles, et par conséquent sa vie ne sera plus un Fardeau.
  • Désormais elle vivra à partir de sa propre Autorité.
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