Psychosomatique H

Hémophilie.

Hémophilie.

Selon le « Dictionnaire des codes biologiques des maladies » de l’asbl Téligaté :

  • Etym. : Grec : haïma = sang & philia = amitié.
  • LO : « Les maux filent » – « Les mots filent »

Définition :

  • Groupe de maladies sanguines héréditaires caractérisées par un trouble permanent de la coagulation sanguine, dû à un disfonctionnement du gène responsable de la production des facteurs de coagulation.
  • Le patient hémophile ne saigne pas davantage ou plus rapidement qu’une personne non hémophile, il saigne plus longtemps.
  • A l’état normal, les facteurs de coagulation agissent les uns sur les autres comme une rangée de dominos qui basculent créant une réaction en chaîne.
  • Si l’un des facteurs de la coagulation fait défaut, la réaction en chaîne ne peut se produire normalement et la formation du caillot est défectueuse.
  • Les patients sévèrement affectés sont à risque de développer des hémorragies internes dans les articulations, les muscles et les tissus mous.

Conflits :

  • Désir Peur Ressenti Conflictuel de mourir par hémorragie.

Constat :

  • Les hémophiles, dans les associations qui leur font faire du sport et des activités parfois dangereuses (et qui sont pratiquées hors du contexte familial) ne font aucune hémorragie ou autre incident, alors qu’ils sont hors du milieu familial.
  • Ils s’expriment et ne saignent pas.
  • « Dans un contexte d’interdit, au sein de mon clan, il ne m’est pas possible de dire certains mots, il est interdit de s’exprimer, d’exister ».
  • Comme je ne peux pas l’exprimer, je saigne dedans.
  • Conflit de ne pas pouvoir exprimer ce que l’on a à dire en famille, ou conflit de ne pas cicatriser les blessures familiales non dites.

Fonction :

  • Pour être tabou dans les combats, dans la société, dans le clan.
  • Pour ne pas subir de violence.

Selon « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies » de Jacques Martel :

  • L’hémophilie est une maladie héréditaire liée à un trouble de la coagulation du sang.
  • Puisque mon sanga de la difficulté à coaguler, une coupure, une blessure peuvent entraîner des pertes de sang qu’il est difficile d’arrêter, ce qui peut mettre ma vie en danger.
  • Même si cette maladie est héréditaire, il n’en demeure pas moins que je vis cette situation parce qu’il me faut effectuer une prise de conscience par rapport à la joie.
  • Au moindre accident ou incident, ma vie risque d’être mise en danger si je n’interviens pas rapidement.
  • J’ai besoin de prendre conscience dans ma vie de ce qui peut me porter à vivre du désespoir au point où je pourrais « mourir au bout de mon sang ».
  • Je peux regarder en quoi le diabète, sous certains aspects, peut ressembler à ce que je vis.
  • Même si la découverte de la cause ne change pas en moi le fait d’être hémophile, il n’en demeure pas moins que je pourrai avoir l’impression que les inconvénients de cette maladie diminuent grandement, tout en restant vigilant, et que j’ai de plus en plus le sentiment de vivre une vie normale avec plus de joie dans mon cœur.

Selon « La clef vers l’autolibération » de Christiane Beerlandt :

  • Tu cherches à jouir de l’amour, de l’attention et de l’estime des autres, parce que tu ne te souhaites pas la bienvenue dans la vie !
  • Tu ne te sens pas en sécurité en toi, impuissant.
  • Tu voudrais t’élancer de toutes tes forces, avec tes énergies accumulées, et montrer de quoi tu es capable, mais tu ne peux pas.
  • Un tas de pensées frustrées et anxieuses s’emparent de ta tête.
  • Solitude.
  • D’une part tu éprouves de la douleur, tu es blessé, tu te sens incapable de te faire valoir et de faire couler tes énergies vers l’extérieur ; d’autre part tu serres les poings intérieurement et tu développes de la résistance et de la colère à cause de ton incapacité !
  • Agressivité impuissante.
  • Tu éprouves une colère brûlante et un sentiment intense d’être blessé ; comme tu ne t’aimes pas, tu t’attires des circonstances où tu crois que tu dois te défendre avec fermeté.
  • C’est le cas par exemple dans tes relations amoureuses (cette conjointe est à MOI, n’y touchez pas !) ou dans tes sentiments féminins doux (ne touchez pas à mon domaine privé !)
  • Tu te détournes parfois de la vie ; tu te replies sur toi-même pour te défendre contre ceux qui pourraient te blesser, qui pourraient avoir du pouvoir sur toi ou violer ton intimité ; tu te sens menacé par une autre « autorité » parce que tu doutes de la tienne.
  • Attaches-tu trop d’importance au monde Extérieur ?
  • Dans ton enfance une autorité puissante, un de tes parents ou un frère aîné ont peut-être constitué une menace à tes yeux.
  • Tu t’es senti subordonné à une Autorité écrasante, parfois asphyxiante.
  • Tu t’es peut-être cramponné à un de tes parents.
  • Cette ‘maladie’ a été sucée avec le lait maternel et disparaîtra si tu te laisses ‘renaître’ en toi comme un individu autonome.
  • Une mère qui éprouve un vide intérieur et du chagrin, accouchera peut-être d’un fils qui a le même problème, et ainsi les deux exerceront une influence ‘compensatrice’ mais asphyxiante l’un sur l’autre.
  • La contradiction intérieure « retenir l’autre – désir d’autolibération » joue donc un rôle très important ; la haine et l’amour sont présents tous les deux dans ta relation avec toi et avec ton parent.
  • Si la mère résout ces problèmes en elle, ce sera plus facile pour le fils de trouver une solution à sa lutte affective intérieure, par la confrontation. 
  • La vraie cause de cette maladie n’est ni l’éventuelle présence dominatrice du père, ni la pression possessive de la mère, mais l’impuissance du fils à se réaliser en tant qu’autorité autonome.
  • Ton énergie vitale s’écoule… ta peur de souffrir t’empêche de vivre vraiment !
  • Adaptes-tu ta vie au monde extérieur ?
  • As-tu le sentiment que tu ‘dois’ faire ça et ça ?
  • Attaches-tu trop d’importance à ce qu’un autre attend de toi ?
  • N’oses-tu pas suivre ton cœur ?
  • Reconnais l’Autorité intérieure de ton Moi profond !
  • Jouis pleinement de la vie et bois-la au lieu de te vider.
  • Confiance en toi, conscience de toi, confiance dans tes Forces.
  • Ne te replie pas sur toi-même, livre-toi à ton monde affectif doux, mais délimite tranquillement ton terrain ; dans cet espace, tu peux vivre pleinement ta nature et ton existence en toute liberté, indépendamment des autres !
  • Aime-toi inconditionnellement, détermine tes limites par rapport aux autres ; ne t’étouffe pas, occupe ton espace et sois fermement sur tes propres pieds.
  • En chaque être humain coule une force radioactive : si tu reconnais cette force en te donnant ton amour, tu pourras toujours en faire usage pour ta guérison.
  • Tu n’es pas un être impuissant, tu es un magicien de la vie si tu le souhaites.
  • Edifie au lieu d’être tout le temps sur la défensive, au lieu de t’opposer à…
  • Transforme tes forces agressives en épanouissement effectif. Sois gentil et doux avec toi ; penche-toi sur tes désirs avec souplesse.
  • Cesse d’être dur et irrité, reconnais EN toi le Pouvoir que tu as sur ta vie et réalise-toi !
  • Sois simplement toi-même de façon spontanée, au lieu d’être sur tes gardes de façon tendue.
  • Ose te livrer à la vie ; détermine toi-même ta direction et aie confiance, ne te sens pas obligé de faire ou de permettre certaines choses à contrecoeur.
  • Fais-toi cadeau de l’amour dont tu as tellement besoin, n’attends pas cela d’un autre.
  • Si tu vis en te donnant ton amour, tu attireras les gens qui sont bons pour toi, et ces relations ne seront pas créées par le ‘besoin’, mais par l’Amour.
  • Ne te laisse pas aveugler par l’Autorité extérieure à toi : reconnais ta propre Autorité !