Psychosomatique A

L’alcoolisme.

L’alcoolisme.

Selon le « dictionnaire des codes biologiques des maladies » de l’asbl Téligaté :

Bouteille : aller jusqu’au bout avec elle.

LO : abus – a bu.

Définition :

  • Abusde boissons alcooliques.
  • Dépendance à l’alcool contenu dans les boissons alcoolisées.
  • Pathologie chronique caractérisée par la perte de contrôlede la consommation d’alcool, la présence d’une dépendance physique (pharmacodépendance, syndrome de sevrage) et d’une tolérance→nécessité d’augmenter les doses car le corps s’habitue.

Conflits :

  • Désir Peur Ressenti Conflictuel à la mère.
  • Vouloir absorber la mère, soit pour fusionner d’avantage car elle manque (foie), soit pour s’en débarrasser car elle est de trop (foie, rein) et il faut lui résister car c’est répugnant.
  • Désir Peur Ressenti Conflictuel de vouloir réconcilier (pancréas, rein gauche) et mère (foie, rein droit).
  • Désir Peur Ressenti Conflictuel de drame familial et de foyer détruit (rein, foie, pancréas).
  • Au plus profond, soif de quelque chose, surtout lié au père ou à l’animus.
  • Boit car soif de vie →Accepte la carence du bonheur.
  • Quitter la vérité pour faire sa vérité, sa propre expérience.
  • Fuite, démission, désir d’oublier, auto-destruction douce.
  • Peur de (dé)faillir, de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout(conception) avec elle.
    →Foie (mère) / Rein (mère et père) / Pancréas (père).
  • Désir Interdit Peur Ressenti conflictuel d’être sous la coupe sous l’influence de quelqu’un qui prive (cirrhose hépatique) injustement (pancréatite) de l’abondance que je compense (ascite) par un usage abondant et abusif d’alcool. Voir dans le Projet Sens les histoires de sevrage, la bouteille étant un équivalent symbolique du sein maternel.

Fonction :

  • Pour retarder le suicide qui se fait à petit feu, car le parent était trop lâche pour passer à l’acte.
  • Aller jusqu’au bout.
  • Pour échapper au manquede respect de l’entourage familial, social, politique.

Mots :Envie – Assoiffé →avide (contraire : détaché, indifférent, satisfait, apaisé, assouvi, …)

Verbes : (il) a-bu(se) → Abuser (contraire : abstinence, modération, …)

Selon « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies » de Jacques Martel :

  • L’abus des boissons alcooliques cause un ensemble de troubles : physiquement, le corps change et se crispe, les capacités et le fonctionnement du cerveau diminuent, les systèmes nerveux et musculaire deviennent tendus et surtendus.
  • Semblable à toutes les autres formes de dépendance, l’alcoolismese manifeste principalement au moment où j’ai besoin de combler un vide affectif ou intérieur profond, un aspect de moi-même qui « empoisonne » vraiment mon existence !
  • Je peux boire abusivement pour diverses raisons : Fuir ma réalité, quelle que soit la situation (conflit ou autre).
  • Fuir ma réalité, quelle que soit la situation (conflit ou autre).
  • Presse mon bouton : Expression qui indique que l’on peut activer un élément déclencheur d’une réaction ou d’une émotion autre, parce que cela ne me convient pas ; résister à mes peurs, à l’autorité (surtout paternelle) et aux gens que j’aime car j’ai justement peur de me dévoiler au grand jour, tel que je suis ; me donner le courage d’aller de l’avant, de parler, d’affronter les gens (remarquez que, si je suis un peu « feeling », je suis souvent plus ouvert car je suis moins fixé sur mes inhibitions…) ; me donner un sentiment de puissance et de force ; me donner du pouvoir dans une relation affective parce que mon état va sûrement déranger l’autre.
  • Je ne vois plus les situations qui peuvent être dangereuses pour moi.
  • Je vis de la solitude, de l’isolement, de la culpabilité, de l’angoisse intérieure, de l’incompréhensionet une certaine forme d’abandon(familial ou autre) et j’ai le sentiment d’être une personne inutile,sans valeur, inapte, inférieure et incapable d’être et d’agir pour moi-même et pour les autres.
  • J’ai alors besoin « d’un p’tit remontant ».
  • Souvent, je veux fuir une situation conflictuelle ou qui me fait mal en « noyant ma peine » ou toute autre émotion avec laquelle j’ai de la difficulté à « dealer ».
  • L’alcoolismepeut être relié à une ou plusieurs situations qui me créent une tension.
  • Lorsque je prends un verre d’alcool, cette tension diminue dans un premier temps et j’enregistre alors la relation qui semble être : tension – alcool – bien-être.
  • Ce qui veut dire que lorsque je vis une tension, je prends un verre d’alcoolet je me sens mieux.
  • Par la suite, il se peut que je développe un automatismeet qu’à chaque fois que je vis une tension, l’information inscrite dans mon cerveau soit de prendre un verre d’alcool pour me sentir mieux. 
  • Une des sources de l’alcoolismeest la difficulté que j’ai connue, étant enfant, à transiger avec une famille où un de ces membres (et très souvent le père ou la mère) était alcoolique : il y a généralement plus de discorde, parfois de la violence physique et psychologique ou de l’abus de toutes sortes.
  • Je peux même vouloir chercher à me dissocier de la famille dans laquelle je suis et qui ne me convient pas.
  • Il y a alors baisse de mon sens moral : les spectacles de discorde fréquents provoquent chez moi une dévaluation des images parentales et la non-intégration des structures éthiques.
  • Dans certaines familles aussi l’accoutumance à l’alcool est favorisée par l’éducation, les adultes ayant amené l’enfant que j’étais à boire par jeu ou rendant l’absorption habituelle et régulière de boisson comme normale.
  • Les troubles névrotiques et les altérations de la personnalité qui en découlent sont des facteurs puissants d’alcoolismechez moi qui suis devenu adulte.
  • Même des carences nutritionnelles peuvent conduire à la recherche d’une complémentarité alimentaire procurée par l’alcool.
  • L’alcoolismepeut aussi induire des états hypoglycémiques, d’autant plus que les molécules d’alcoolpeuvent se transformer rapidement en sucre sanguin (temporairement).
  • C’est ce qui explique que si je suis alcooliquemais que j’arrête de consumer, je peux me retrouver à boire une quantité impressionnante de café, source de stimulant par la caféine, et de sucre, de pâtisserie ou de dessert (source de sucre).
  • Parfois, je vais aussi fumer considérablement puisque la cigarette m’apporte la source de stimulant (augmentation du rythme cardiaque) dont j’ai besoin pour me sentir en forme.
  • Il est important pour moi de découvrir ce qui cause cette tristesse à l’hypoglycémie dans ma vie, puisque je n’ai pas réglé la cause.
  • Une autre cause de l’alcoolisme peut être les allergies.
  • Ainsi, je peux être alcoolique seulement au cognac, au gin, au rye ou au scotch, etc.
  • Il semble que seulement cette sorte de boisson en particulier peut me satisfaire.
  • Il est alors probable que je sois allergique à l’un ou l’autre des ingrédients qui ont servi à fabriquer cette boisson particulière, que ce soit dans un cas le blé, l’orge, le seigle, etc.
  • Je peux alors me demander à quoi ou à qui suis-je allergique.
  • L’alcoolisme peut aussi provenir d’une personne ou d’une situation que je n’ai pas accepté lorsque j’étais jeune.
  • Si j’ai été victime d’attouchements sexuels indésirables, ou dont je me sens coupable, venant d’une personne alcoolique lorsque j’étais jeune, il se peut qu’en pensant à cette situation, cela me porte à boire.
  • Si je n’ai pas accepté la colère de mon père alcoolique, il se peut très bien que, par un phénomène d’association, je fasse des colère comme mon père et que je devienne alcoolique.
  • Ainsi, je peux boire pour oublier mes soucis, mon passé et l’avenir mais surtout le présent.
  • Je fuis sans cesse et je me crée un univers illusoire et fantaisiste, une forme d’exaltation artificielle pour fuir le monde physique et ainsi dissocier une réalité souvent difficile d’un rêve continuellement insatisfait.
  • Je perds alors contact, pour un certain temps, avec mes sentiments de solitude, d’incompréhension, d’impuissance, de ne pas être comme les autres, de rejet de moi-même.
  • Je peux abandonner mes responsabilités et j’en suis « délivré » pour un moment.
  • Cette situation ne fait qu’empirer à mesure que je manifeste une dépendance à l’alcool (ou aux drogues) car je deviens de plus en plus insatisfait de mon existence.
  • Je veux me séparer de la réalité en m’en allant dans un monde d’illusion mais, quand je « dégrise », la réalité m’apparaît encore plus difficile à vivre et alors survient la dépression.
  • Je n’ai pas toute ma tête, surtout lorsque je deviens dépendant, du même type de dépendance affective que j’aurais peut-être voulu avoir et que j’ai l’impression que mon père ou ma mère ne m’ont jamais donnée.
  • Être aimé sans condition…
  • Il est temps de mettre l’attention sur mes belles qualités physiques et spirituelles, même si le passé a été douloureux pour moi et que, d’une certaine façon, ma bouteille a souvent été mon meilleur ami.
  • A partit de maintenant, j’accepte de régler ma vie, de commencer à aimer mes qualités et ce que je suis.
  • Je suis maintenant sue la voie de la réussite.
  • Je serai à même de me respecter davantage et de trouver plus facilement la solution à mes problèmes (expériences) au lieu d’être dans un état temporaire ou presque permanent de fuite et de désespoir.

Selon la clef vers l’autolibération de Christiane Beerlandt :

  • Manque d’amour véritable : c’est toi qui dois te le donner !
  • Tu as l’impression d’être impuissant, dépendant, frustré, sans valeur, incapable, inférieur.
  • Tu te mets au rancart, comme un chiffon usé.
  • Du fait que tu es né avec la conviction que tu ne ‘mérites’ pas l’amour, tu peux t’attirer un milieu où tu recevras peu de compréhension et où le vrai amour pour ta personne sera exclu.
  • Tu ne vois pas le vrai sensde ta vie ; tu préfèrerais te perdre dans une relation, ou dans la boisson.
  • Tu manques d’estime de toi ; tu te sens trop faible pour bâtir ta vie sur tes positions personnelles, selon ta nature spécifique ; tu ne vis pas à partir de ton essence profonde, à partir de ton sentiment, loin de là : tu vis surtout suivant les normes de tes parents, de ton entourage, de la société ; tu deviens étrangerà toi-même, à tes sentiments.
  • Il est vrai que tu tâches de satisfaire les attentes des autres, mais ainsi tu te trahis toi-même ; cela ne peut pas durer, car tu es TOI.
  • Personne n’est obligé de répondre aux normes de quelqu’un d’autre, personne ne vaut plus ni moins qu’un autre.
  • Tu te rends insuffisamment compte de la valeur de ton être unique ; en t’opprimant toi-même à l’extrême, tu noies ton Moi.
  • Cela ne fait qu’aggraver tes sentiments de frustration.
  • Tu te sens incapable de mener une vie indépendante, parce que tu ne crois pas à la valeur de ton être unique.
  • Peut-être ressens-tu énormément de respect envers des gens qui se sont beaucoup développés sur le plan social ou intellectuel ; par contre tu négliges tes propres possibilités.
  • Ton Je demande qu’enfin tu le reconnaisses, comme un être autonome et indépendant !
  • Cesse de te faire croire que tu es un être impuissant : c’est toi qui dois te donner de l’amour, de la compréhension, de la confiance, de l’attention ; c’est toi qui es ton père et ta mère.
  • Ton Je réclame désespérément la reconnaissance et l’amour : donne-les-toi.
  • (La volonté de puissanceet l’agressivité ne sont que la conséquence de l’impuissance et de l’oppression de soi-même.)
  • Ce n’est pas l’alcool en tant que tel qui constitue ton problème, mais l’autonégation qui est à la base.
  • Ne sois pas dur avec toi, ne te condamne pas.
  • Tu ne dois pas ‘arrêter’ de jouir des bonnes choses de la vie, tu peux jouir d’un fin morceau et d’un petit verre : si tu résous la vraie cause (le rejet de toi), l’envie exagéréed’alcool disparaîtra.
  • Il n’est pas nécessaire de te punir en ôtant tout plaisir de ta vie.
  • Ose jouirdes choses agréables, mais sans plus t’enfuir, loin de toi !
  • L’amour et l’estime de soi te feront jouir de la vie, et boire ne signifiera plus être ‘adonné’ à la boisson.
  • Pendant que tu travailles à résoudre la ‘cause’ de ta dépendance et à réaliser la solution, il peut être utile de ne boire aucune goutte d’alcool durant une certaine période.
  • En général, les alcooliques sont des personnes sensibles, et c’est justement leur sensibilité qui les rend capables d’explorer non seulement leurs qualités relationnelles, mais surtout les domaines en eux qui conduisent à la véritable sagesse : intuition, créativité, imagination, côté artistique, etc…
  • Ni la valeur, ni la sagesse ne se trouvent dans un diplôme ou dans une fonction d’autorité supérieure.
  • Souvent les alcooliques sont des personnes qui se sont de plus en plus éloignées d’elles-mêmes dans une société où elles se sentent déphasées.
  • Ils ne se rendent pas compte que peut-être ce n’est pas en eux, mais dans la société qu’il y a quelque chose qui cloche !
  • Une société où les gens sont de plus en plus éloignés de leur Moi intuitif, de leur sentiment, et où l’on attache exagérément d’importance à des valeurs telles que les biens matériels, les ‘performances’, etc…
  • C’est justement parce que (inconsciemment) l’alcoolique soupçonne qu’il y a en lui un domaine beaucoup plus large et riche,parce qu’il sait que la solution se trouve en lui-même, que la ‘dépendance’ n’est qu’une phase intermédiaire : la transition du se-sentir-nul-dans-ce-monde à la conscience de la-valeur-unique-de-soi-même, indépendamment des autres.
  • Découvre ta richesse.
  • Avant tout tu as besoin de toi : cesse de te fuir.
  • Es-tu différent ?
  • Alors vis ton être différent.
  • Chaque être humain a le devoir d’écouter sa nature unique.
  • Ose te fier à ton sentiment, à ton intuition, ne te cramponne pas à des structures rationnelles qui te limitent ou à des règles toutes prêtes, auxquelles tu crois devoir répondre.
  • Fais émerger ta vraie nature, ton vrai caractère.
  • Cesse de bloquer tes sentiments.
  • Vis pleinement ton être, tel que TU ES, comme un Être Humain Complet.
  • Ne te cache pas.
  • Ne tâche pas de satisfaire les attentes de la société, des autres.
  • Reconnais ta royauté intérieure ; ne méconnais pas tes facultés humaines uniques : par ces facultés, avec ta nature sensible, tu es peut-être beaucoup plus près de l’essence de la vraie vie que ceux qui en apparence mènent une vie parfaite, mais intérieurement stérile.
  • Si tu vis la ‘plénitude’ de ton être, tu n’auras plus besoin de te ‘remplir’.
  • Reconnais ta grande valeur et ne laisse aucune règle t’empêcher d’être toi-même : il n’existe qu’une loi dans la vie, et elle s’appelle Amour.
  • Si enfin tu t’aimes toi-même, tu seras également capable de vivre la véritable joie avec les autres.