Tu arrives « en retard » partout où tu vas…
Tu arrives « en retard » partout où tu vas…
Selon Christiane Beerlandt :
- Il y a dans la tête une amorce animale, comme la concentration hormonale d’éléments dans la ramure sur la tête d’un élan.
- Les pensées, les convictions, sont d’implantation très ancienne dans la tête, dans la mémoire.
- Elles ont donné naissance à un schéma d’habitudes instinctif.
- Et la personne se sent pilotée par ce schéma.
- On dirait qu’elle EST effectivement dirigée par cela, qu’elle-même n’a pas voix au chapitre. Comme si l’esprit ancien lui murmurait à l’oreille : « C’est ainsi que ça doit être et pas autrement. »
- Et la personne qui s’estime gentille et obéissante suit ces « impulsions », ces mobiles inconscients.
- A vrai dire, elle ne peut rien y faire… c’est comme ancré en elle.
- Ceci, du moins, est la vision fataliste de tout ce phénomène.
- En réalité, il s’agit d’un appel à la REVOLTE, à la rébellion contre les anciennes valeurs établies qui en fait ne sont pas des valeurs, mais bien des actes et des réactions instinctifs de survie.
- Il incombe à l’être humain d’apparaître au grand jour avec sa tête humaine, de montrer à tous vrai visage, de ne plus se cacher sous le pelage du loup-garou.
- Il lui appartient d’entrer dans une structure physique nouvelle ; une structure réceptive à la chaleur, à l’amour, à la couleur ROUGE sous une forme saine : le feu rougeoyant de la vie, la force d’être, de devenir, de fleurir.
- Le problème de cette personne trouve son origine dans un lointain passé où les rennes étaient ses « dieux » : c’étaient eux qui déterminaient le chemin de la vie ; l’être humain étaitcomme un renne, possédait les instincts de cet animal, suivait sa ramure, ses antennes, et savait qu’en ce temps-là il devait en être ainsi.
- Mais ce signal incite maintenant l’être humain à prendre un temps pour bien regarder ces vieilles habitudes : « Vais-je continuer ainsi, ou vais-je devenir un homme nouveau, vais-je encore porter une peau de bête ou vais-je m’en délivrer pour m’amener un pas plus loin ? »
- C’est à lui de choisir.
- S’il ne cherche pas vraiment, s’il refuse de partir en quête de son vrai je qui veut se faire jour en transperçant le cuir des convoitises et de l’abrutissement, alors il mourra comme un animal.
- Sa semence fertile ne servira qu’à maintenir de vieilles habitudes en place ; aucune vie nouvelle ne naîtra.
- Il enfantera toujours à nouveau les mêmes congénères, mais sans qu’on puisse parler d’une réelle évolution.
- L’être humain a le choix de continuer à courir en troupeau(car ici, cela joue assurément un rôle capital !) ou de se donner corps consciemment en tant que JE, dans la conscience de sa valeur et de l’amour divin qui l’anime.
- Qui l’emportera ?
- Qui aura le dernier mot ?
- Ni à gauche ni à droite, hermaphrodite comme quelqu’un qui est Poissons, léthargique, irrésolu.
- Que choisir ?
- Ce n’est pas là précisément s’approprier sa place humaine en tant que JE.
- Une absence veule, qui en même temps reflète un conflit intérieur.
- Oui ou non ?
- Ici ou là ?
- L’on est passif, aucune décision véritablement concrète n’est prise.
- Il règne une ambiance de flou, d’indécision.
- L’homme et la femme ont beau être bien présents à l’intérieur, ils ne sont pas en accord.
- Au contraire, l’un veut suivre cette direction-ci dans la vie et l’autre, celle-là.
- Une sorte de dédoublement ; pas d’orientation unifiée.
- L’on est froid, pas vraiment empli d’énergie vitale ni motivé, quelquefois même en proie à une sorte d’indifférence apathique.
- L’on ne ressent aucune joie authentique.
- Que doit faire l’être humain pour ne plus s’attirer un tel signal (avec parfois tous les désagréments qu’il entraîne) ?
- Rompre avec toutes les anciennes habitudes instinctives (pas seulement celle d’ « arriver en retard »).
- Émerger en transperçant l’hymen, de l’intérieur vers l’extérieur, avec la force d’un coup de poing : naître avec une puissance énergique et dynamique !
- Sabre au clair, plein d’enthousiasme rouge, faire une percée et se réaliser !
- S’affirmer sainement ; prendre sa propre place, sortir d’un état de demi-sommeil propre à des sphères inconscientes.
- Une prise de conscience, un sens des responsabilités.
- Un épanouissement vigoureux sur le plan de l’ « Être Humain ».
- Un contentement intense découle du fait de devenir son vrai « je » sur un plan supérieur, de cette entrée consciente dans la vie.
- La joie et l’orientation vers un seul point.
- Ayant quitté le niveau indolent instinctif, l’on avance en s’impliquant chaleureusement avec énergie et enthousiasme et en vivant à partir du cœur, pleinement éveillé et conscient.