L’Otite

L’Otite

= Inflammation d’une ou des deux oreilles.
= Fréquente chez l’enfant.
= Généralement, un liquide apparaît derrière le tympan.

Peut signifier que :

• L’otite peut être une manière de fuir anxieusement, ce monde dur qui nous entoure.
• Nous pouvons ressentir les sentiments suivants :
  – étranglement psychique
  – limitation
  – frustration
  – impuissance
  – colère
  – la sensation d’avoir une pression énorme sur la tête
  – l’impression d’être emmaillotés.
• Nous ressentons de l’inconfort par rapport à quelque chose que nous entendons ou que nous avons entendu il y a peu.
• Fréquente durant l’enfance, elle est un symptôme non négligeable car l’enfant n’est pas encore capable d’exprimer son mécontentement ou sa frustration par rapport :
  – à ce que ses parents peuvent se dire.
  – à ce que l’enfant lui -même a à exprimer.
• Que nous soyons adulte ou enfant, la peine ressentie peut venir :
  – de ce que nous entendons.
  – de ce que nous n’entendons pas : « Je t’aime », « Félicitations, tu peux être fier de toi », etc.
• Lorsque du liquide apparaît derrière le tympan, les sons que nous percevons, devront d’abord passer par cette eau avant d’être entendus, comme quand nous étions dans le ventre maternel. Inconsciemment, nous recherchons peut-être à retrouver cet environnement privilégié, préférant faire « la sourde oreille » en nous « bouchant les oreilles » pour ne plus avoir à entendre.
• Les enfants atteints d’otite peuvent se sentir :
  – restreints
  – anxieux
  – angoissés
  – remplis de pensées apeurées qui s’accumulent sous forme d’énergies puissantes, sans avoir le droit d’être libérées.
  Ces sentiments ne leur appartiennent pas toujours et sont plutôt le reflet des angoisses de leurs éducateurs aux prises avec leurs propres limitations.
  L’otite est une soupape qui permet de vidanger ces émotions et ces énergies.
• Chez l’enfant exposé à une sombre atmosphère (pouvant aussi être à l’origine de l’otite), les parents pourront observer les signes suivants :
  – repli sur lui-même
  – tristesse
  – lassitude
  – incompréhension.
• Nos parents doivent comprendre que nous vivons un conflit intérieur et qu’il devient urgent de nous aider à l’exprimer afin que nous puissions guérir rapidement.
• En tant qu’adulte, l’otite m’amène aux questionnements suivants :
  – Est-ce que nous écoutons notre voix intérieure ?
  – Est-ce que certains messages que nous recevons nous dérangent par rapport à ce que nous avons à faire ?
  – Est ce que certains messages nous mettent en colère par rapport à ce que l’on nous demande de faire ?
• La sensation de nous sentir petit, fragile et doux nous étreint. Elle est en lien direct avec notre passé, notre entourage et notre environnement immédiat. Malheureusement, celui-ci déverse sur nous :
  – ses ombres et ses ténèbres plutôt que de la lumière.
  – des pensées empoisonnées au lieu de la joie.
  – des idées de mort au lieu de vie.
  – le froid au lieu de la chaleur.
  – le fait de s’accrocher anxieusement à quelqu’un ou à quelque chose à la place du véritable amour.
• Les sombres pensées, empoisonnées par la colère, viennent altérées les qualités douces et enfantines de l’individu. Nous préférons alors nous retirer dans notre propre univers onirique, dans un sanctuaire isolé :
  – où nos rêves ne présentent aucune limitation
  – où le temps n’existe pas
  – où tout n’est que beauté féérique.
• Nous sommes donc :
  – absents à nous-mêmes, planant et fuyant nos problèmes et nos angoisses.
  – dans une alternance entre les philosophies belles et lumineuses, et les atmosphères sinistres et mortelles.
  – entraînés dans un flot de pensées sans fin.
  – à la recherche de réponses à nos questions sur la vie
  – totalement éloignés de l’ici-et-maintenant terrestre, sans ancrage solide sur terre.
• L’otite peut être une réapparition de souvenirs sinistres du passé auxquels nous devons être confrontés dans un présent oppressant.
• Nous pouvons éprouver :
  – une colère intérieure
  – un sentiment d’impuissance
  – l’impression de ne pas oser nous vivre pleinement
  – la sensation de retenir nos énergies (souvent inconsciemment)
  – le manque de soutien de notre entourage
  – la peur de ne pas être assez bien comme nous sommes.

Objectifs :

• Les parents/éducateurs devront renforcer :
  – leur confiance en eux
  – leur confiance en leur pouvoir de sortir de leurs limitations.
  L’enfant en subira alors les influences positives et verra la douce lumière qui l’habite, éclore au grand jour.
• Les parents doivent prendre conscience de la sagesse inhérente aux enfants. Reconnaître l’enfant en tant qu’individu, c’est reconnaître sa sagesse intérieure.
• N’imposons pas à nos enfants nos angoisses et nos incertitudes.
• Écoutons notre voix intérieure et extérieure.
• Avançons dans la vie :
  – en étant centré afin d’éviter les obstacles inutiles
  – en oubliant le passé
  – en recommençant tout à zéro
  – en croyant en l’Amour absolu
  – en nous prenant fermement en main
  – en ne nous perdant plus dans la confusion
  – en ayant conscience de notre valeur personnelle
  – en étant fier de l’existence que nous menons
  – en vivant de manière spontanée
  – en libérant les énergies qui se trouvent à l’intérieur de nous
  – en exprimant nos émotions
  – en nous sentant en sécurité avec nous-mêmes.
• L’incarnation humaine nous permettra :
  – de dévoiler notre lumière intérieure
  – de produire une vie pleine de joie
  – de créer de l’amour de manière consciente.
• Laissons des pensées joyeuses épurer notre idées noires.
• Sortons de la confusion et laissons notre corps (notre incarnation) vivre de manière amusante toutes nos forces mentales et tous nos sentiments, envahi par une atmosphère de bonheur émanant de nous directement, spontanément.
• Écartons de nos oreilles les messages d’angoisse, de chagrin et de mort. Disons à notre entourage que ce sont là de fausses croyances, des souvenirs regrettables de l’existence inconsciente de l’humanité.
• Chaque être humain est capable de créer sa vie à l’infini dans la joie.
• Ouvrons nos oreilles et assumons la responsabilité de pouvoir élever le monde à un niveau supérieur.

Références :

• Christiane Beerlandt : « La clef vers l’autolibération ». Encyclopédie de la psychosomatique.
• Jacques Martel : « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies ». Éditions Quintessence.