2. Généalogie Lamotte : Professions
Note « généalogie » concernant la famille LAMOTTE.
- Jean-Henri Lamotte
- Félix Lamotte
Régisseur au château de LAVAUX-SAINT ANNE
Bourgmestre de Resteigne - Adolphe Lamotte
Cultivateur
(1825 ?- 1903) - Ovide Lamotte & Odile Lamotte &Tacite Lamotte & Louis Lamotte
- Louis Lamotte
Ingénieur Forestier - Pierre Lamotte Walter Lamotte
- Walter Lamotte
Dessinateur en Travaux Publics - Franz Lamotte
SNCB - Marie Lamotte & Louis Lamotte
Note « généalogie » concernant la famille CASTIAU.
- Famille Everaert
Pharmacien de Frameries - Fanny Everaert & Georges Castiau
- Georges Castiau
Ingénieur en Chef des Mines dans le Limbourg - Pierre Castiau Robert Castiau Marie-Louise Castiau & Walter Lamotte
- Robert Castiau
Prêtre chef du district de Lingshan - Marie-Louise Castiau
Institutrice - Marie-Louise Castiau a épousé Walter Lamotte. Ils ont eu 4 enfants.
- Pol Michel Nicole Franz
- Pol Lamotte
Instituteur - Michel Lamotte
Conducteur de train - Nicole Lamotte
Responsable d’un supermarché - Franz Lamotte
Agent à la SNCB
Informations complémentaires.
- chateau-lavaux.com
La consultation de ce site m’a permis de prendre conscience de la responsabilité qu’avait mon ancêtre. La gestion devait en être importante.
D’après l’arbre, la période au cours de laquelle il a dû y être Régisseur, ce situe avant la guerre 14-18 et ses pillages.
Il y a une petite vidéo qui montre bien le domaine.
L’histoire du château fait mention des propriétaires après 1810 : les familles Malacord et Fischbach de Stavelot. Je pense que ce devait être les « supérieurs hiérarchiques » de Felix Lamotte. - cnrl.fr
Définition d’un Régisseur selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales :Celui qui administre des biens, qui dirige un domaine pour le compte d’autrui moyennant rétribution ou, plus rarement, pour lui-même.Régisseur du château; régisseur d’un domaine. Les lords irlandais ne résident point sur leurs terres, comme les lords anglais (…). En l’absence des grands propriétaires, les régisseurs gouvernent, sans contrôle, la masse des petits fermiers qui détiennent la terre (Michelet, Chemins Europe, 1874, p. 93).
[Dans un cont. fig.] Ce fut le diplomate avisé, profond, artisan des combines italiennes, aussi bien que l’implacable régisseur de la foi (La Varende, Don Bosco, 1951, p. 179).Celui qui gère par commission, à charge de rendre compte.
Celui qui est à la tête d’une régie.
a) HIST. Les fermiers et régisseurs des biens nationaux verseront dans le chef-lieu de leurs districts respectifs, en nature de grains, le produit de ces biens (Décret Conv. Nat., août 1793ds Rec. textes hist., p. 72).
b) De nos jours. La régie n’osant plus faire la sourde oreille, deux des régisseurs avaient daigné venir pour une enquête (Zola, Germinal, 1885, p. 1463).Agent d’administration pouvant engager immédiatement de menues dépenses en ne fournissant d’explications au comptable que plus tard. Régisseur d’avances. Le comptable de la caisse des écoles est obligatoirement le receveur municipal (…). Le comité peut (…) désigner un régisseur des recettes et dépenses placé sous le contrôle du receveur municipal (Encyclop. éduc., 1960, p. 120). - familysearch.org
= Service offert par l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.
J’ai trouvé les extraits de Registre d’état civil pour la période 1800 à 1912, on les noms de mes ancêtres sont renseignés, notamment pour Félix Lamotte, Nicolas Adolphe Lamotte, Ovide Louis Lamotte, Marie Mathilde Odile Lamotte, Jean Henri Lamotte.
HYPOTHESE :
Tous ces métiers, ingénieur des mines, cultivateur, régisseur de château, ingénieur forestier, nous ramènent à deux choses :
– la GESTION
– la gestion des RESSOURCES NATURELLES
– la GRH : gestion des RESSOURCES HUMAINES
Serait-ce des domaines à envisager ?
Qu’en est-il du métier d’INGENIEUR DES MINES ?
A l’époque, on faisait des études à l’école Polytechnique.
Quand on sortait de l’école Polytechnique, on choisissait « les Mines » car on affichait son rang de sortie, cela signifiait qu’on faisait partie des meilleurs de sa promotion.
Les Ingénieurs des Mines :
- Participent à la Révolution Industrielle.
- Étendent leur autorité dans le domaine de la sécurité.
- S’occupent de :
– la gestion du sous-sol
– la gestion d’énergie
– la gestion des risques liés à l’activité industrielle et à ses produits.
– le développement économique
– la protection de l’environnement
– l’innovation
– la formation
– la transformation / production d’énergie et de matières premières.
C’est pourquoi j’émettais hier une hypothèse concernant une orientation vers « les ressources naturelles », les « ressources humaines » et j’ajouterais même l’enseignement. Pourquoi ? Marie-Louise avait choisi cette option et il apparaît qu’un ingénieur pouvait envisager d’enseigner aussi, vu que la formation de son personnel relevait de ses compétences.
Aurions-nous des compétences pédagogiques dans la famille ?
Les Mines du Limbourg.
- Ce sont des Mines de Charbon.
- A savoir : en 1830, la Belgique était 2e producteur de charbon au monde.
→Il y avait donc un gros créneau ! - Voir wikipedia : Mines de Charbon de Belgique : pour se faire une idée des richesses qu’on avait chez nous.
- mijnmuseum.be
Le charbon, une histoire intéressante.
Les mines de charbon jouent un rôle important dans l’histoire du Limbourg. A Beringen, le passé minier est encore très présent : l’ancien bassin minier a été presque entièrement préservé et constitue un joyau de l’archéologie industrielle ; les jardins environnants ont en grande partie conservé leur charme et leur authenticité et les anciens terrils ont été transformés en domaine réservés à la randonnée. Le Musée de la Mine est établi depuis 1986 sur le terrain minier de Beringen. Il propose des programmes variés pour les visiteurs individuels, les groupes et les écoles.
Le passé minier.
C’est en 1901 que du charbon fut extrait du sol campinois pour la première fois. Après un temps relativement long, cette découverte conduisit à la création de 7 mines de charbon : Winterslag, Beringen, Eisden, Waterschei, Zwartberg, Zolder et Houthalen. La production de charbon a connu son apogée après la Deuxième Guerre mondiale et est à la base du développement économique de la Belgique. A la fin des années cinquante, le charbon a dû faire face à la concurrence de sources d’énergie moins coûteuses. En 1967, pour limiter les pertes, les mines ont fusionné et se sont regroupée sous l’appellation « S.A. Charbonnages de Campine », mais en fin de compte la fermeture des mines fut inévitable. Le dernier charbon limbourgeois a été extrait le 30 septembre 1992 à Zolder. De nos jours, les traces de son passé minier sont encore très présentes à Beringen, autant au Musée de la Mine que dans l’environnement unique du charbonnage de Beringen.
Qu’en est-il du métier de DESSINATEUR EN TRAVAUX PUBLICS ?
- S’applique aux infrastructures publics (®Notion d’emploi de fonctionnaire, à l’époque où être fonctionnaire était prestigieux).
- Travaille sur différents types de travaux :
– dessiner les projets
– mettre à jour les schémas
– encodage des données
– voiries et réseaux divers (enrobé, pose de bordures, assainissement, pose de gaine téléphonique, électricité)
– ouvrages d’art et génie civile (réalisation de ponts, d’écluses, stations d’épuration)
– voies ferrées : création et entretien des voies
– terrassement - Ouvrages concernés par les travaux publics :
– aéroport
– centrale nucléaire
– ouvrage militaire
– stade
– parking
– supermarché
– voiries d’usine
– pose de panneau de signalisation routière - Construction/aménagement/entretien d’un bien immeuble
→ Cela signifie que les travaux sont effectués dans un but d’intérêt général.
Qu’en est-il du métier d’INGENIEUR FORESTIER ?
- = Ingénieur des Eaux et Forêts
- Métier créé en 1840
- Concerne les travaux d’art à effectuer dans les forêts.
- Gestion des forêts et des espaces naturels
- Responsabilités des travaux suivants :
– inventaire forestier
– cartographie forestière
– sylviculture forestière
– planification forestière
– aménagement récréatif et paysager
– aménagement intégré des forêts
– évaluation environnementale et inventaire naturaliste
– évaluation sylvicole des lots forestiers
– protection des forêts contre les insectes, les maladies et le feu
– encadrement de la chasse
– travaux des génies civiles
– mécanisation
D’après le contexte historique, il semble que Georges Castiau ait connu la croissance économique des mines et aussi le début de leur déclin.
→ J’essaie d’imaginer ce que cela a dû engendrer comme réflexion. Il a dû se demander comment il allait continuer à assurer leur train de vie s’il perdait son boulot, ses sources de revenus.
→ Il a dû se sentir puissant au moment de la croissance des mines, de son recrutement, de son classement à la polytech.
→ Puis il a dû s’inquiéter, se demander quel avenir il allait offrir à ses enfants.
→ Ce qui pourrait expliquer les questionnements de notre famille sur la qualité et la quantité de nos revenus, de notre travail.
→ Est-ce qu’au final, nous ne devons pas comprendre que toute période connaît ses évolutions ? Nous vivons dans un monde en changement perpétuel. La vraie question est : sommes-nous capables de nous adapter ?
→ Oui : car nous avons l’intelligence de nous remettre en question et le courage d’arpenter le chemin de l’évolution.
Par rapport à la mort de sa femme : il ne semble pas y avoir de remariage. Il a donc vraisemblablement mis beaucoup d’énergie dans son travail, pour oublier peut-être sa femme décédée, ou du moins pour ne pas avoir trop le temps d’y penser.
→ Ce qui peut expliquer la tendance de notre famille à beaucoup nous investir dans notre réalisation socio-professionnelle et à y consacrer beaucoup d’énergie.
→ Georges Castiau et ses enfants ont dû vivre le décès de Fanny Everaert comme un ABANDON.
→ Quand on a peur d’être abandonné, on évite de s’investir émotionnellement ou on devient hypersensible.
Par rapport au décès de Robert Castiau : Georges Castiau et Marie-Louise sa fille, ont vécus son décès.
→ On revit le phénomène d’abandon, déjà créé par la mort de Fanny.
→ On se demande :
- Pourquoi nous ?
- On n’a vraiment pas de chance.
- Le malheur nous poursuit.
- On ne peut pas être heureux, et si on l’est, un malheur va/peut arriver.
- L’argent n’achète pas tout :
Et donc, on se dit que, si on a l’argent, on ne peut pas avoir le bonheur.
Si on est heureux, alors on n’a pas de sous.
→ Je pense que c’est une phrase clé pour notre famille : On CROIT qu’on ne peut avoir les deux, l’argent et le bonheur.
→ Notre défi de vie est peut-être donc que NOUS POUVONS AVOIR LES DEUX.
→ On se retrouve donc ici avec une croyance, qui a certes peut-être été vraie pour nos ancêtres, mais qui ne l’est plus pour nous.
→ Nous devons donc en prendre conscience et nous en débarrasser car c’est une FAUSSE CROYANCE qui ne nous est d’aucune utilité dans nos vies actuelles.
Je pense aussi que cela à créé un fort sentiment d’INJUSTICE et de TRAHISON.
→ La vie est injuste car on ne peut être heureux et riche en même temps.
→ On se sent trahi car la vie ne tient pas ses promesses. On pensait qu’on avait de la chance, et en fait on estime qu’on en a pas.
→ Ce qu’il faut voir ici, c’est à nouveau ce principe de fausse croyance.
→ Ce qui était vrai pour cette époque et ces personnes, ne l’est plus aujourd’hui :
- On a d’autres professions.
- On ne meurt plus des mêmes pathologies.
- On ne rentre plus dans les ordres pour échapper à la misère, ou pour avoir accès à des études.
Besoin d’un travail avec réalisation concrète ?
Louis Lamotte (fils de Franz Lamotte) travaille dans le secteur de la gestion de fonds.
Quelles autres orientations aurait-il pu prendre ?
Hypothèse :
Nos ancêtres étaient orientés vers la gestion de ressources palpables :
- Cultivateur : gestion de la terre
- Ingénieur des Mines en chef : gestion des charbonnage (charbon = ressource naturelle et énergétique) et gestion du personnel
- Dessinateur : gestion à orientation urbanistique
- Ingénieur forestier : gestion des forêts et espaces naturels
Dans ces orientations, les résultats étaient visibleset concrets (on peut toucher le charbon, voir des ponts, avoir des échanges avec son personnel, voir ses récoltes, inventorier des forêts…).
Peut-être a-t-on besoin dans notre famille de voir le résultat de notre labeur ?
Peut-être a-t-on besoin de ressentir avec nos sens le fruit de notre travail ?
Peut-être a-t-on besoin de voir le but concret, le résultat final d’une réalisation ? (Ex. la construction d’un bâtiment)
Je trouve qu’il y a un côté vivantdans le côté « ressources naturelles ».
Est-ce qu’un travail à option dessin technique aurait été envisageable ?
C’est peut-être un truc à essayer pour voir comment on se débrouille.
Ou alors essayer le dessin informatique, type autocad ou programme pour dessin industriel , cartographique, mécanique…
- Louis Lamotte (père de Walter Lamotte) : Ingénieur forestier
→ la cartographie faisait partie de ses attributions - Walter Lamotte : dessinateur en travaux publics.
- Franz Lamotte : doué en dessin technique. Très précis.
A réalisé le coffre qui se trouve dans le grenier et qui servait à mettre nos jouets quand nous étions petits.
En même temps, il y a de la créativité dans le dessin, et aussi dans le dessin technique.
Peut-être expérimenter l’urbanisme ?