D E F,  Psychosomatique,  Psychosomatique E

Les Epaules

LES ÉPAULES.

= Quelles charges nos épaules sont-elles capables de porter ?
= Sur nos épaules reposent :
– nos joies
– nos peines
– nos responsabilités
– nos insécurités.
= Dans nos épaules, nous retrouvons les concepts d’action et de mouvement, et ce depuis la conception jusqu’à la concrétisation dans la matière.

Lorsque la douleur apparaît au niveau de l’épaule, cela peut signifier que :

  • Il est évident que nous ne sommes pas dispensés d’avoir nos fardeaux à porter, comme tout le monde.
  • La vie nous pèse. Les charges que nous avons à porter sont trop lourdes.
  • Nous nous montrons plus grands et plus forts que ce qu’il en est réellement intérieurement.
  • Nous ne nous sentons pas en sécurité avec nous-mêmes, nous ne nous faisons pas confiance. Nous recherchons continuellement des moyens de nous protéger.
  • Nous nous sentons responsable du bonheur et du bien-être des autres et donc, le poids sur nos épaules augmentent.
  • Nous nous sentons débordés par toutes les choses que nous avons à faire et nous croyons que nous n’arriverons pas à tout réaliser. Nous nous sentons surchargés par des futilités et des détails.
  • Nous avons l’impression d’être bloqués, qu’on nous empêche d’agir :
    – soit à cause de divergences d’opinions.
    – soit par manque de soutien et d’appui dans nos projets.
    – soit parce que nous accordons trop d’importance à certaines choses.
  • Nous pouvons être très autoritaires avec nous-mêmes (peut-être aussi avec les autres) :
    – en nous obligeant/forçant à faire certaines choses (« Tu dois le faire »).
    – en nous interdisant de faire d’autres choses.
    – en hésitant à dire certaines choses, en nous censurant.
    – en mettant notre propre acceptation sous conditions, imposées par nous-mêmes.
    – en portant des fardeaux inutiles.
    – en bloquant nos sentiments et nos intuitions.
    – en exigeant de nous des performances.
    – en satisfaisant les besoins des autres.
    – en nous imposant des abus de pouvoirs sur nous-mêmes.
  • Si nous souffrons de l’épaule gauche :
    – nous pouvons vivre de grandes insécurités affectives.
    – nous pouvons vivre des problèmes relationnels.
    – un côté « raide et contrôleur » peut prendre les commandes.
    – nous pouvons vivre une tension en rapport étroit avec l’aspect féminin de notre vie, c’est-à-dire : la créativité, la réceptivité et l’expression de nos sentiments.
    – nous pouvons nous trouver dans une position de dépendance par rapport aux autres.
  • Si nous souffrons de l’épaule droite :
    – nous pouvons vivre de grandes insécurités matérielles.
    – nous nous trouvons ici du côté masculin actif.
    – un conflit ou une tension peuvent être ressentis en corrélation avec notre travail, ou en rapport avec nos réactions face à l’autorité.
    – nous pouvons ressentir un sentiment d’impuissance.
  • Si les os sont touchés: nous devons regarder au niveau de nos responsabilités fondamentales. En cas de fêlure ou de fracture, nous rencontrons dans notre vie un conflit très profond, touchant à l’essence même de ce que nous sommes.
  • Si les muscles sont concernés: nous devons être vigilants par rapport à nos pensées et nos émotions.
  • Si l’épaule est gelée, elle devient froide, douloureuse et ne peut plus être utilisée complètement. Deux raisons peuvent se présenter :
    – soit ce que nous faisons nous rend froids et indifférents.
    – soit ce n’est peut-être plus ce que je désire faire.
  • Nous souffrons d’angoisses/anxiété car nous oublions de vivre dans le  « ici et maintenant ». Nous redoutons « demain », nous nous méfions de la vie et de l’avenir. Ainsi, nous nous martyrisons en pensons sans cesse, en nous tracassant pour tout. Angoisse, incertitude, tensions et chagrin nous oppressent.
  • Nous nous sentons écrasés par les difficultés rencontrées dans notre volonté de créer, de faire et d’agir.
  • Nous pouvons créer l’illusion d’assurer face aux situations : en projetant les épaules vers l’arrière et en bombant le torse. Mais notre dos est trop faible et est déformé par la peur et nos appréhensions, que nous camouflons derrière un masque.
  • Nous pouvons nous replier sur nous-même, habité par la tristesse et la peur.
  • Plus nous essayons de nous cacher et de nous retenir, plus la douleur et la rigidité dans nos épaules augmentent.
  • Notre vision d’ensemble de nous-mêmes est tronquée car nous n’arrivons pas à canaliser nos émotions.
  • Nous sous-estimons nos possibilités.

Objectifs :

  • Dans notre cœur, naissent nos désirs intérieurs. Pour qu’ils puissent se concrétiser dans la matière, ils doivent pourvoir s’exprimer au travers de leur création et leur exécution. Pour cela, nous devons laisser l’énergie du cœur circuler jusqu’à nos épaules, nos bras et nos mains.
    Grâce à ce flux énergétique émotionnel, nous pourrons éviter l’installation de la rigidité et des phénomènes douloureux.
  • Prenons conscience de ce qui nous écrase.
  • Occupons-nous de notre bonheur ! Acceptons d’être responsable de nous-mêmes et laissons les autres se prendre en charge.
  • Soulageons la tension de notre épaule en acceptant de faire quelque chose de différent, quelque chose que je désire vraiment.
  • Acceptons de vivre le moment présent afin d’alléger le poids posé sur mes épaules.
  • Faisons-nous confiance pour combler nos besoins quotidiens.
  • Autorisons-nous une vie où souplesse, liberté et détente deviendront nos leitmotivs.
  • Croyons en notre force intérieure.
  • Sentons-nous en sécurité avec nous-même : nous sommes solides.
  • Ne nous forçons pas.
  • Pour avoir la maîtrise de nos problèmes, développons notre vue d’ensemble.
  • Trouvons notre équilibre intérieur.
  • Débarrassons-nous du superflu.
  • Acceptons-nous entièrement : les performances ne sont pas nécessaires.
  • Dirigeons notre vie dans la Joie et faisons place à la spontanéité : ne laissons aucun danger imaginaire nous perturber.
  • Développons notre créativité.
  • Traçons intuitivement notre chemin.
  • Exprimons nos sentiments.
  • Ne portons pas de fardeaux inutiles sur nos épaules.

Références :

  • Christiane Beerlandt : « La clef vers l’autolibération ». Encyclopédie de la psychosomatique.
  • Jacques Martel : « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies ». Éditions Quintessence.