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Périarthrite Scapulohumérale

Épaules : Périarthrite Scapulohumérale.

= Inflammation des tissus se situant autour de l’articulation de l’épaule.

Peut signifier que :

  • Il apparaît que nous ne nous faisons pas suffisamment confiance.
  • Nous portons de trop lourds fardeaux sur nos épaules.
  • Notre point de départ pour notre évolution personnelle devrait être nous-mêmes. Or, nous ne construisons pas assez à partir de nous, et cela engendre une stagnation alors que notre désir profond est d’évoluer.
  • Nous souhaitons parvenir à un développement affectif, or nous retenons farouchement nos énergies et nos émotions, sans trouver de solution.
  • Plus nous cherchons ailleurs des solutions, plus nous nous éloignons de celles que nous pourrions trouver en nous.
  • Nous nous oublions :
    – en tentant d’attraper des choses hors de nous.
    – en assumant des responsabilités qui ne se trouvent pas dans notre domaine de compétence.
    – en prenant les choses avec trop d’ampleur, avec trop de grandeur.
  • Notre apparence est totalement différente de ce que nous éprouvons.
  • Vu que nous ne reconnaissons pas notre propre autorité, nous essayons de garder tout le monde sous notre aile. Nous affichons une attitude silencieuse et, peut-être croyons-nous en notre propre sacrifice et en notre amour universel pour protéger les autres. Nous bombons le torse, portant et suivant le monde entier avec nos « pensées contrôlantes ».
  • Alors qu’intérieurement, nous nous étouffons dans nos émotions, nous sentant sales, anxieux et tendus.
  • Par cette attitude, nous ne nous rendons pas service. Nos émotions sont emmagasinées mais les tensions sont omniprésentes. Plus nous essayons de trouver des solutions en dehors de nous, plus nos pensées s’affolent et plus nous refoulons nos énergies créatrices.
  • Nos inquiétudes pour les autres sont tellement énormes, que nous oublions de nous inquiéter pour nous-mêmes. Or c’est là le signe flagrant que nous nous fuyons et que nous fuyons nos émotions.
  • A force de vivre trop dans notre « tête », nous oublions d’être conscient de nous-mêmes et de notre affectivité.
  • Notre tête est génératrice d’une énergie colossale. Malheureusement, nous n’en profitons pas pour notre propre développement. Nos pensées vont plus vite que nos actions. Et nous oublions parfois de planter des racines à nos projets longuement imaginés.

 

Objectifs :

  • Libérons nos énergies et nos émotions « coincées ».
  • Les solutions sont en nous. Ne les cherchons pas en tentant de les « saisir » chez les autres.
  • Réveillons-nous.
  • Allégeons-nous. Ne portons pas de fardeaux plus lourds que ceux que nous sommes capables de porter.
  • Écoutons nos sentiments.
  • Détendons-nous.
  • Recueillons-nous tranquillement.
  • Acceptons nos émotions.
  • Laissons nos énergies s’écouler librement, en accord avec nos pensées, et ce, en pleine conscience.
  • Prenons conscience que nous nous sommes négligés.
  • Soyons doux avec nous-mêmes.
  • Prenons conscience de notre valeur. Pour cela, il nous faut occuper notre propre espace avec nos épaules, mais pas plus.
  • Abandonnons nos angoisses. Nous pouvons nous faire confiance.
  • Ne surchargeons pas notre tête de pensées, au bénéfice des autres. Il est préférable que nous utilisions les forces et sentiments qui y sont installés, pour nous servir.
  • Évoluons au départ de notre authenticité.
  • Prenons conscience que nous sommes capables d’assurer notre sécurité.
  • Nous n’avons rien à prouver à personne.

Références :

  • Christiane Beerlandt : « La clef vers l’autolibération ». Encyclopédie de la psychosomatique.
  • Jacques Martel : « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies ». Éditions Quintessence.
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