Famille Lamotte,  Psychogénéalogie

4. Les Mines ou plutôt pourquoi nous avons de la chance.

La vie du Mineur.

  • Les conditions de travail des mineurs étaient exécrables.
  • La population vivait dans la précarité.
  • Conditions sanitaires exécrables → Maladies
  • Métier dur, inconfortable et DANGEREUX
  • Les ouvriers sont chaussés d’espadrilles, ce qui est inadéquat dans ces conditions de travail.
  • Les enfants et les femmes travaillent dans les mines → ce qui montre que le milieu était précaire.
  • On y travaille +/- 14h par jour, 6 jours sur 7.
  • Alimentation : patates, légumes et le dimanche de la viande.
  • Pas de congés payés
  • Pas de sécurité sociale
  • Accidents fréquents : coups de grisou, éboulements, inondations → ce qui entraînent des dizaines voire des centaines de morts.
  • Alcoolisme (présence de beaucoup de débit de boissons, café)
  • Silicose = maladie des poumons du mineur, entraînant une réduction progressive et irréversible des capacités respiratoires.
  • Immigration massive italienne : la guerre ayant causé de nombreuses pertes humaines, des trains entiers de personnes venant d’Italie étaient affrétés pour venir travailler dans nos mines.
  • 1889 : Interdiction de travailler pour les moins de 12 ans
  • 1914 : Interdiction de travailler pour les moins de 14 ans
  • 1936 : Grève générale qui entraîne des réformes :
    – Semaine de 40h
    – Octroi des congés payés
    – Salaire minima
  • Pour les patrons, seul le profit compte au mépris des plus élémentaires règles de sécurité.

 Pourquoi parler de la vie des mineurs?

Pourquoi s’intéresser aux conditions de travail des mineurs à cette époque? Je ne vais pas polémiquer sur les différences de statut entre les mineurs et leurs patrons. Les conditions de vie étaient largement différentes. Pendant que les patrons vivaient dans le luxe, les mineurs vivaient dans la précarité.

Le but ici n’est pas de faire la critique de l’un ou l’autre mode de vie, mais bien d’évoluer et de sortir de toutes idées préconçues. De sortir de cette impression de faire partie d’une « caste » (ou couche sociale) et de ne pas pouvoir créer son propre confort matériel et financier.

Le but est de pouvoir s’adapter, de se mélanger car au final, il n’y a que nous qui savons d’où nous venons. Nous pouvons nous réinventer.

N’est-il pas au final plus important de savoir saisir les opportunités qui s’offrent à nous?

En ayant connaissance du passé et de notre histoire, peut-on se construire un meilleur avenir? On peut observer l’inconstance de nos vies, et aussi que tout peut être détruit un jour et reconstruit le lendemain. La force de tout être humain réside là. Et d’ailleurs, quand il en a fait l’expérience, il ne peut l’oublier.

Par ailleurs, n’avons-nous pas la chance d’être né en Europe après cette révolution industrielle plutôt que dans un pays où l’exploitation de personnes se trouvant dans une situation précaire, se pratique encore en toute impunité ? Pensons à ces grosses marques (sans les citer) qui font travailler des personnes et même des enfants, pour un salaire de misère, sans respect des règles de sécurité, ne voyant en eux qu’une source de profit au mépris de leur santé.

Nous avons accès à l’éducation. Cela ne dépend que de nous d’en profiter. Dans le monde, certains enfants doivent marcher pendant 2h pour se rendre à l’école et, des familles entières travaillent pour que l’un d’entre eux puisse faire des études.

Eduquons nos enfants de manière à ce qu’ils apprécient cette chance.

Or nous devons être vigilants car des menaces rodent autour de nous. Notamment la culture du « je veux gagner beaucoup d’argent en ne foutant rien », idée véhiculée par la téléréalité de masse que nous bombarde certaines chaînes.

Avant, l’alcool détruisait des familles. Maintenant toutes sortes de drogues apparaissent sur le marché. Notamment, la télé, les jeux vidéos, notre monde numérisé. Je ne diabolise pas tout, mais il est important d’éduquer nos enfants à en faire une utilisation responsable.

On nous parle beaucoup des guerres qui ont sévis en Europe, mais rarement de notre évolution sur le plan social, éducatif, professionnel et culturel.

Or, plus je lis sur ces 100 dernières années, plus je me rends compte de la signification de cette « Révolution Industrielle », et à quel point nous n’avons pas conscience de la chance que nous avons d’avoir accès à l’éducation.

Alors la question est: Que voulons-nous apprendre ? Là réside notre choix. Là réside notre libre-arbitre. Là réside notre POUVOIR. Compétences intellectuelles, techniques, manuelles, artistiques ou spirituelles. Peu importe! Nous sommes les créateurs de notre vie!

« Savoir, c’est pouvoir », a dit François Bacon. Donc, passons à l’action et cessons de douter, car le doute est un de nos pires ennemis :

  • Douter de nous
  • Douter de nos connaissances
  • Douter du monde qui nous entoure et de son bien-fondé
  • Douter de l’éducation que nous donnons à nos enfants

Lisons, étudions, expérimentons, faisons-nous notre propre opinion et CONSTRUISONS notre avenir et celui de nos enfants.

 

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