Hypertension
Hypertension
= Augmentation de la tension artérielle.
Peut signifier que :
- Nous sommes comme une cocotte-minute.
- Pendant très longtemps, nous accumulons à l’intérieur de nous-mêmes :
– des pensées
– des émotions
– des colères
– des contrariétés.
Nous ne les exprimons pas et cela nous fait littéralement bouillir à l’intérieur. - Nous sommes souvent hypersensibles et, nous gérons très mal notre hypersensibilité.
- La peur que nous ressentons, va engendrer :
– de la procrastination : nous remettons à plus tard les choses que nous avons à dire ou à faire.
– un manque de confiance en nous.
– une peur profonde d’être rejeté.
– une impression de danger imminent.
– un état de vigilance permanent : nous restons sur nos gardes.
– une peur de la mort.
– des angoisses. - Une intense tension nerveuse nous habite car tout nous semble insurmontable, et nous doutons de notre capacité à réaliser tous nos projets.
- La pression ne cessera d’augmenter, devenant insoutenable, car :
– nous fabulons
– nous amplifions nos problèmes
– nous plions sous le poids de notre culpabilité
– nous désirons tout contrôler
– nous souhaitons solutionner les événements qui se présentent dans notre vie (alors que nous n’en avons pas le contrôle).
– nous ne nous aimons pas assez
– nous nous opprimons. - L’origine de l’hypertension peut-être aussi notre « peur de la mort », consciente ou inconsciente.
Cette peur est directement reliée à notre désir de réaliser tous les objectifs que nous nous sommes fixés, afin de vivre notre vie au maximum. - Durant notre enfance, nous avons vécus des expériences qui, aujourd’hui, nous poussent à retenir et réprimer nos émotions, de manière inconsciente.
- Nos idées sont confuses, ce qui ne nous aident en rien pour trouver des solutions.
- Nous nous retranchons dans des phases méditatives, mais cela peut nous plonger dans une confusion encore plus profonde.
- Nous nous comportons encore comme des enfants et non comme des adultes, en nous soumettant devant des personnes ou des systèmes qui représentent une autorité.
- Notre cœur se serre de nous voir rejeter notre propre valeur.
- Nous sommes courageux et voulons le montrer au monde extérieur. Malheureusement, nous jouons là à la politique de l’autruche. Nous nous retrouvons alors dans des situations entraînant :
– chagrin
– sentiments d’infériorité
– humiliations. - Lors de notre naissance, le bébé que nous étions à peut-être déjà ressenti cette sensation d’écrasement et cette impuissance. Car oui, un bébé est à la merci de l’adulte.
- Or nous souhaiterions nous manifester avec fermeté, mais une résistance fait que nous nous rabaissons inconsciemment. Et donc, la tension monte.
- Aucun de nos problèmes affectifs ne se résoudra par :
– l’ignorance
– l’affichage d’un masque de héros robuste. - Au fond de notre cœur, nous savons que nous ne nous aimons pas tels que nous sommes.
- Nous nous condamnons sur :
– des sentiments que nous trouvons « mauvais »
– des anciens conditionnements inacceptables qui nous ont été enseignés. - Nous avons tellement peur de nos sentiments que nous préférons les étouffer efficacement.
- Notre éducation nous a appris à nous méfier :
– des émotions
– des sentiments
– des relations avec les autres.
Nous les considérons comme peu fiables et comme constituant une menace pour l’espèce humaine. - Notre méfiance par rapport à nos émotions, vient de notre peur qu’elles nous entraînent dans une situation chaotique, hors de notre contrôle.
- Nous sommes réticents à exposer les sentiments que nous éprouvons pour les autres.
- Nous n’osons pas reconnaître notre propre douceur et nous cachons derrière un masque de bouclier dur, nous forçant, nous poussant à bout et même au-delà.
- L’absence de résolution de cette problématique affective, nous empêchera d’avancer avec détermination dans la vie, nous enjoignant à piétiner.
- Inconsciemment, nous avons provoqués dans notre vie, des situations induisant la conviction que nous ne méritions pas de vivre heureux et d’être vraiment nous-mêmes, tel que nous sommes.
Objectifs :
- Apprenons à relâcher la pression tout doucement et évitons toute accumulation qui risquerait de provoquer l’explosion.
- Supprimons les pressions qui pèsent sur notre vie :
– la négation de nous-mêmes
– le rejet de nous-mêmes. - Apprenons à nous faire confiance.
- Trouvons en nous notre propre autorité : ne nous soumettons plus face aux autres.
- Ne fuyons pas nos sentiments. Sortons de l’illusion et observons-les attentivement.
- Trouvons un équilibre entre notre côté rationnel et notre émotivité. N’écrasons pas l’un au profit de l’autre. Laissons-les cohabiter en notre sein ensemble.
- Prenons soin des sentiments doux et délicats qui nous habitent. Ne suivons pas notre éducation froide et rigide qui nous a été donnée en exemple.
- Suivons notre cœur dans la joie et le plaisir ! Personne n’a le droit de nous dire ce qui est bon pour nous.
- Arrêtons de nous observer d’un œil accusateur et sévère. Rapprochons-nous de nous-mêmes et acceptons-nous tel que nous sommes, avec un amour qui éloigne les angoisses.
- Arrêtons de penser.
- Soyons convaincu dès à présent que nous sommes parfaits tels que nous sommes. Nous le méritons !
- Vivons !
Références :
- Christiane Beerlandt : « La clef vers l’autolibération ». Encyclopédie de la psychosomatique.
- Jacques Martel : « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies ». Éditions Quintessence.